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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 10:46
Mardi 27 Mars : Wonder woman (2017)

 

Réalisateur: Patty Jenkins

Acteurs : Gal Gadot, Chris Pine, Connie Nielsen, Robin Wright, Danny Huston, David Thewlis

Genre: Action, Aventure, Fantastique

Sortie: 7 juin 2017

Récompenses : Prix du meilleur film d’action aux Critics Choice Awards 2018

Durée : 2h29

Langue : VOSTF

 

 

Synopsis :

Hippolyta, la reine des Amazones, entraîne durement sa fille, la princesse Diana, pour qu'elle devienne une guerrière redoutable. La jeune femme, qui vit coupée du monde sur une île paradisiaque, finit par découvrir ses pouvoirs. Un jour, elle porte secours à Steve Trevor, un pilote américain dont l'avion vient de s'écraser. En le rencontrant, elle découvre qu'il se trame une guerre à grande échelle loin de chez elle. Elle décide d'accomplir son destin en accompagnant le jeune homme à Londres où les forces alliées sont réunies. En s'alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin. Son but est de mettre fin au conflit en cours et à tous ceux à venir...

 

 

Critique/Commentaire :

 Si son féminisme revendiqué a apporté un vent de fraîcheur sur les films de super-héros avant même sa sortie, les engagements politiques de son actrice principale et sa nationalité israélienne ont conduit à l'interdiction du film au Liban. Au-delà de ces indignations, le film de l'univers DC comics a su se différencier de ses concurrents aux héros mâles et bodybuildés, sans pour autant s'extirper de l'étiquette de blockbuster classique.

Les premières réactions à la sortie des premières projections presse étaient élogieuses, les critiques le sont tout autant. Wonder Woman, nouvel opus du DCEU (DC Extended Universe) censé rattraper les déceptions engendrées par Batman v Superman et Suicide Squad , remplit sa mission de sauvetage. C'est en tout cas ce que déclarent les premiers avis qui nous viennent des États-Unis.

Wonder Woman est un film important pour deux raisons principales. La première, c’est qu’il se doit de sauver le DCEU critiqué aussi bien par les médias que par le public, de relever le niveau avant un Justice League crucial pour le studio. Sur ce point, c’est réussi. La deuxième raison est plus importante encore : c’est le premier blockbuster super-héroïque de cette ampleur à mettre une femme en avant. Plus, le film en lui-même est réalisé par une réalisatrice, Patty Jenkins. Une donnée qui impacte forcément le résultat final, notamment dans son propos. Le film distille subtilement et intelligemment son propos féministe.

Sources : lefigaro.fr ; le point.fr

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 06:55
Mardi 20 Mars : Les figures de l'ombre (2016)

CYCLE CVL : « FEMMES ET POUVOIR(S) »

 

Titre original: Hidden Figures

Réalisateur : Theodore Melfi

Sortie : 2016

Acteurs : Taraji P. Henson, Octavia Spencer, Janelle Monáe

Genre : Biopic

Récompenses : 1 prix et 10 nominations

Durée: 127 minutes

Langue: VOSTFR

 

 

Synopsis :

Ce film retrace le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn. Maintenues dans l’ombre de leurs collègues masculins et dans celle d’un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l’écran.

 

 

Commentaires :

Les critiques sont dans l’ensemble très positives. Tout en finesse, il retrace des destinés exceptionnelles de femmes tout aussi exceptionnelles, qui se sont battues pour se faire entendre et pour que leur talent soit reconnu dans une société machiste et ségrégative.

Les Figures de l'Ombre, un film prédestiné pour sa sortie le 8 mars 2016, Journée de la Femme, sauf qu'ici la portée du symbole en dépasse largement les enjeux... En effet cette histoire vraie nous transporte bien au delà de cette revendication, rien que par la destinée -  ô combien exceptionnelle - de ces trois mathématiciennes afro-américaines qui ont marqué profondément l'Histoire, la grande et aussi celle de la NASA... Ce portrait croisé nous est brossé dans une totale humilité et dans la plus grande sobriété, grâce à trois actrices formidables, touchantes qui incarnent trois phénomènes pleines de ténacité, d'énergie et de bonne humeur ! On ne peut que se sentir tout petits et admiratifs face à leur capacité à faire reconnaître leur talent voire leur génie, à se battre pour être entendues et écoutées en dépit de leur sexe et surtout de leur couleur de peau dans cet état de Virginie, on ne peut plus ségrégationniste en... 1962 ! Toujours discrètes et dignes, leur percée respective dans ce monde machiste et empreint de racisme, se fera à force de regards insistants, à force de persuasion tranquille même si quelques coups de griffe sont donnés ici et là avec beaucoup d'humour... Theodore Melfi a su diriger des actrices avec un tact étonnant qui dénote une sensibilité à fleur de peau, en les magnifiant plus d'une fois. [...] Alors autant découvrir dès maintenant ces trois tranches de vie hors du commun qui invitent au respect.”                       (allociné.fr)

 

 

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 06:41
Mardi 13 Mars : La dame de fer (2011)

CYCLE CVL : « FEMMES ET POUVOIR(S) »

 

Titre original: The Iron Lady

Date de sortie: 16 Décembre 2011

Réalisateur:  Phyllida Lloyd

Durée: 1h 45

Genre: Film biographique

Acteurs principaux : Meryl Streep, Jim Broadbent, Anthony Stewart Head, Richard E. Grant

Langue: VOSTFR

 

Synopsis :

Margaret Thatcher, première et unique femme Premier ministre du Royaume-Uni (de 1979 à 1990), autrefois capable de diriger le royaume d’une main de fer, vit désormais paisiblement sa retraite imposée à Londres. Agée de plus de 80 ans, elle est rattrapée par les souvenirs. De l’épicerie familiale à l’arrivée au 10 Downing Street, de succès en échecs politiques, de sacrifices consentis en trahisons subies, elle a exercé le pouvoir avec le soutien constant de son mari Denis aujourd’hui disparu, et a réussi à se faire respecter en abolissant toutes les barrières liées à son sexe et à son rang. Entre passé et présent, ce parcours intime est un nouveau combat pour cette femme aussi bien adulée que détestée.

Commentaires :

La Dame de fer est le portrait surprenant et intimiste d’une femme hors du commun. A la fois aimée et rejetée, Margaret Thatcher est une figure emblématique de la scène politique internationale, et l’une des femmes les plus célèbres et les plus influentes du XXème siècle.

Réalisée par une femme, Phyllida Lloyd, et portée par le charisme de la comédienne Meryl Streep, la biographie filmée « La Dame de fer » offre un point de vue original, celui de la scénariste Abi Morgan qui imagine le présent de solitude d’une vieille dame qui non seulement a perdu le pouvoir, mais aussi l’autonomie...

Le portrait imaginé, est beau, troublant, tant il confère au monstre de froideur qu’est l’ancien premier ministre britannique une humanité qu’on ne lui connaissait pas.La dureté de son exécutif est expliquée par les névroses profondes qui l’ont déséquilibrée enfant.

Ce qui a marché pour l’extirper de sa condition de servante domestique devait servir de leçon à une nation paupérisée, au bord de l’implosion. Politicienne en quête de reconnaissance, elle a toujours dû prouver son autorité et s’affirmer plus qu’un homme pour se faire une place dans son monde.Le premier ministre de légende ne lâchera jamais ses idées, jusqu’au terme du mandat le plus long pour un dirigeant britannique élu au XXe siècle.

www.avoir-alire.com

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23 janvier 2018 2 23 /01 /janvier /2018 06:11
Mardi 23 Janvier : Julie en Juillet (2000)

Titre original : Im Juli

Date de sortie initiale : 24 août 2000

Réalisateur : Fatih Akin

Récompenses : Prix du film allemand du meilleur acteur

Bande originale : Ulrich Kodjo WendtDaniel Puente EncinaAlex Menck

 

 

Synopsis :

Daniel est un jeune professeur à Hambourg. Il a prévu de rester en ville pour l’été. Dans un marché, une jeune vendeuse de bijoux, Juli, lui promet qu’il rencontrera l'amour dans la journée s’il porte la bague en forme de soleil qu’elle lui vend. Elle l’invite en même temps à la rejoindre pour la soirée. Malheureusement pour elle, Daniel tombe amoureux d'une séduisante jeune Turque, Melek, un peu perdue à Hambourg qui va partir à Istanbul ; Daniel décide de partir la rejoindre.

Julie décide alors de partir en stop où la première personne à s’arrêter l’emportera. Et c’est avec Daniel qu’elle embarque pour un road-movie vers le Bosphore.

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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 08:31
Mardi 28 Novembre : Fenêtre sur cour (1955)

Titre original : Rear Window

Réalisateur : Alfred Hitchcock

Date de sortie : 1955

Durée : 1 h 50

Acteurs principaux : James Stewart et Grace Kelly

Langue : VOSTFR

Un film tourné en studios

Hormis un plan d'ouverture sur des immeubles new-yorkais, Fenêtre sur cour a été tourné uniquement dans les studios de la Paramount à Los Angeles. Pour ce, iI a fallu construire une cour d'immeuble entourée de 31 appartements dont 12 aménagés.

Quatre nominations aux Oscars 1955 :

Oscar du Meilleur réalisateur - Alfred Hitchcock

Oscar du Meilleur son - Loren L. Ryder

Oscar du Meilleur scénario (Screenplay)  - John Michael Hayes

Oscar de la Meilleure photographie (Couleur) - Robert Burks

 

Synopsis L.B. "Jeff" Jefferies, photographe professionnel, se retrouve cloué dans un fauteuil avec une jambe dans le plâtre. Peu habitué à une vie sédentaire, il trompe son ennui grandissant en observant la cour intérieure depuis la fenêtre de son appartement. Progressivement obsédé par la vie de ses voisins, il soupçonne un représentant de commerce d’avoir fait disparaître sa femme. Après d’énergiques reproches concernant son comportement, Lisa, sa quasi fiancée et Stella, l’infirmière de sa compagnie d’assurance aident "Jeff" à résoudre cette mystérieuse affaire...

 Analyse du huis clos :

 Avec Fenêtre sur cour sortie en 1955. Il est ici question d’un photographe contraint de rester chez lui en raison d’une jambe dans le plâtre. Jeff (joué par James Stewart) occupe alors sa convalescence en observant les voisins de l’immeuble d’en face à travers sa fenêtre. Mais la situation dérape lorsqu’il pense être le témoin d’un meurtre perpétré dans un appartement voisin.

Hitchcock construit son huis clos en plaçant la caméra dans l’appartement de Jeff. Le spectateur va pouvoir épier les différents protagonistes à travers les yeux du personnage principal. En plus d’être un film sur le voyeurisme, Hitchcock parle de cinéma et plus précisément de dispositif cinématographique. En tant que spectateur nous regardons un personnage de cinéma qui lui-même regarde à travers sa fenêtre d’autres personnages fictionnels. Il y a une véritable mise en abyme du procédé cinématographique, soulignée dès le début du film par l’ouverture théâtrale des stores. (Ces mêmes stores seront abaissés plus tard, lorsque le personnage de Grace Kelly insistera sur la fin du spectacle de voyeurisme auquel s’adonne Jeff et ses complices).

Hitchcock morcelle ce huis clos en ouvrant l’espace restreint de l’appartement de Jeff, à la vue des autres appartements par le biais de la fenêtre. Ces appartements constituent autant de huis clos possibles, avec leurs locataires et leurs histoires. Cela renvoie au thème du microcosme social déjà vu dans Lifeboat du même réalisateur, mais observé cette fois d’un point de vu extérieur. Et cette vision indiscrète des différentes existences se déroulant dans cette cour d’immeuble, est renforcée par cet espace restreint. La sensation d’enfermement est accentuée par l’invalidité de Jeff. Ne pouvant pas se déplacer, le spectateur se voit dans l’obligation de rester lui-même cloitré dans l’appartement. Hitchcock va alors utiliser plusieurs procédés pour se détacher de ce lieu, en usant de jumelles ou d’objectifs d’appareil photo pour observer avec plus de précision ; mais surtout en envoyant les deux personnages féminins directement sur le terrain.

Lorsque le personnage de Lisa, pénètre dans l’appartement du voisin tueur ; le spectateur suit la scène à travers le regard de Jeff. Il est question ici d’un double cloisonnement. D’un côté James Stewart et le spectateur enfermés dans l’appartement et ne pouvant se déplacer pour aider Lisa, de l’autre Grace Kelly se jetant dans la gueule du loup et ne pouvant s’échapper de l’habitation du tueur. Le huis clos produit alors une tension palpable qui nous place exactement dans la situation de Jeff, et Hitchcock découpe l’espace comme autant d’écrans permettant de suivre les évènements (la fenêtre de l’appartement de Jeff et celles du voisin).

(Sources : article internet : L’Art du huis-clos au cinéma)

 

Suggestion pédagogique : dossier proposé par le CNC.

http://www.cnc.fr/web/fr/college-au-cinema1/-/ressources/4274839

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 12:08
Mardi 21 Novembre : 12 hommes en colère (1957)

Titre original : 12 Angry Men

Réalisateur : Sidney Lumet

Scénariste : Reginald Rose

Date de sortie : 1957

Durée : 1 h 36

Acteurs principaux : Martin Balsam : juré n°1 ; John Fiedler : juré n°2 ; Lee J. Cobb : juré n°3 ; E.G. Marshall : juré n°4 ; Jack Klugman : juré n°5 ; Ed Binns: juré n°6 ; Jack Warden : juré n°7 ;  Henry Fonda :juré n°8 ; Joseph Sweeney : juré n°9 ; Ed Begley : juré n°10 ; George Voskovec : juré n°11 ; Robert Webber: juré n°12

Langue : VOSTFR

Nominations et récompenses :

1957 : Mention spéciale au Festival international du film de Locarno

1957 : Ours d'or au Festival International du film de Berlin

1958 : Trois nominations aux  Oscars,  notamment  celle  du meilleur réalisateur.

1958 : Quatre nominations aux Golden Globes : - Nomination du meilleur film (dramatique) - Nomination du meilleur acteur (dramatique) pour HenryFonda - Nomination du meilleur réalisateur pour Sidney Lumet - Nomination du meilleur second rôle pour Lee J. Cobb

1958 : BAFTA du meilleur acteur étranger pour Henry Fonda

2007 : National Film Preservation Board

 

Synopsis : Un jeune homme d'origine modeste est accusé du meurtre de son père et risque la peine de mort. Le jury composé de douze hommes se retire pour délibérer et procède immédiatement à un vote : onze votent coupable or la décision doit être prise à l'unanimité. Le juré qui a voté non-coupable, sommé de se justifier, explique qu'il a un doute et que la vie d'un homme mérite quelques heures de discussion. Il s'emploie alors à les convaincre un par un.

 

 Analyse du huis clos :

Douze hommes en colère est un modèle de mise en scène. Il s’agit d’un huis clos quasi parfait puisque seules les scènes d’ouverture et de clôture du film, longues d’à peine cinq minutes, se déroulent à l’extérieur du décor principal qui est la pièce de délibération du tribunal. Pour réussir ce tour de force, Sidney Lumet trouve  en Reginald Rose, son scénariste,  un adjuvant de choix, capable de conjuguer l’atmosphère de réclusion oppressante induite par le huis clos, avec un suspense haletant, où la vie d’un adolescent tient en ces deux mots répétés douze fois : « not guilty » (non coupable).

Pour réussir un huis clos, il faut être un maître absolu du suspense. Douze hommes en colère en est empli : quand Henry Fonda se lève, seul contre tous, et subit la colère des autres jurés, il est difficile d’imaginer comment il parviendra à tous les convaincre. Sera-t-il, finalement, celui qui cèdera ? Mais à mesure que l’argumentation du juré n°8 avance, d’autres vont céder, petit à petit, convaincus non pas de l’innocence de l’adolescent − ce point est très important − mais qu’il existe effectivement un « doute légitime », des incohérences dans l’accusation, qui interdisent l’envoi d’un jeune garçon à la mort. Le suspense se tarissant au fur et à mesure des ralliements des jurés, Sidney Lumet en ravive le sentiment haletant et claustrophobique par un procédé extrêmement habile : alors que le film, au départ, multiplie les plans d’ensemble, la caméra se rapproche inévitablement des visages de chacun des jurés, pour finir sur des gros plans oppressants, en contre-plongée, à mesure que la tension grandit.

Suggestions pédagogiques :

Le manuel de français de 2nd propose un excellent dossier sur l’exploitation du film en histoire des arts. Trois études y sont menées :

- le dialogue délibératif et ses enjeux argumentatifs ;

- la mise en scène cinématographique du débat argumentatif ;

- l’adaptation cinématographique d’une pièce de théâtre.

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 06:38
Mardi 14 novembre : La cellule de Fermat (2015)

Dans ce nouveau cycle, le Troisième Œil vous invite à découvrir le Huis Clos qui s’est imposé comme un genre à part entière au cinéma.

Douze Hommes en colère et Le Crime était presque parfait sont des adaptations de pièces et on y retrouve la règle des unités qui caractérise le théâtre classique. Sydney Lumet et Alfred Hitchcock reprennent ce dispositif pour faire du lieu fermé et du temps limité des actants à part entière. La cellule de Fermat est également basée sur la construction d’un huis clos étouffant et mortel. Et même si ses détracteurs reprochent aux réalisateurs Luis Piedrahita et Rodrigo Sopeña de «  ne faire  que dans l’économie », la réalisation, l’espace scénique et le jeu des acteurs construits autour de cette règle éprouvée, témoignent de la qualité du cinéma espagnol.

 

 

 

Titre original : La habitación de Fermat

Réalisation : Luis Piedrahita, Rodrigo Sopeña

Date de sortie : 20 avril 2015

Durée : 1h28

Acteurs principaux : Lluis Homar, Alejo Sauras, Elena Ballesteros, Santi Millan, Frederico Luppi.

Langue : VOSTFR

 

Informations complémentaires : Au départ, projet de réalisation à petit budget rassemblant quatre personnages dans une maison, à la manière d’Agatha Christie, le film voit véritablement le jour quand  la résolution du théorème de Fermat ayant donné lieu à des publications en Espagne le firent redécouvrir. 

 

Synopsis : 

Quatre scientifiques ne se connaissant pas, sont invités par un hôte dont ils ignorent l’identité, dans une maison isolée dans le but de résoudre une énigme. Arrivés sur place, ils sont enfermés dans une pièce qui rétrécit petit à petit. Ils doivent rapidement trouver les liens qui les unissent s’ils ne veulent pas être écrasés.

 

Commentaires :

 

            Luis Piedrahita et Rodrigo Sopeña expliquent qu’ils ont débuté le scenario avec l’envie de faire un film avec peu de moyens et pour ce faire ont opté pour le genre du huis clos. Ils vont tirer avantage de cet aspect économique en plaçant quatre scientifiques dans une unique pièce qui se réduit à mesure que le temps passe. L’étouffement de ce huis clos est efficace et la pièce qui rétrécit se pose en personnage à part entière du film.

 

            Les personnages de chair et d’os, quant à eux, utilisent chacun un pseudonyme scientifiques : Hilbert, Galois, Pascal et Oliva (Sabuco). On notera que la seule figure féminine est désignée par son prénom et n’est pas mathématicienne mais philosophe contrairement à ses « homologues » masculins. On s’interroge donc sur la place des mathématiciennes dans cette science. Un lien pour nourrir cette réflexion :

http://eduscol.education.fr/maths/actualites/actualites/article/colloque-femmes-et-mathematiques.html

et un excellent film que le Troisième Œil projettera dans un prochain cycle :

Les Figures de l'ombre ( Hidden figures - 8 mars 2017 ) réalisé par Theodore Melfi avec Taraji P. Henson et Octavia Spencer.

 

            Et pour une exploitation plus ludique, quelques unes des énigmes posées dans le film :

1 - Une personne réceptionne trois caisses étiquetées dont l'une contient des caramels à la menthe, une autre des caramels à l'anis, et la troisième un mélange de caramels à la menthe et de caramels à l'anis. On prévient cette personne que toutes les caisses sont mal étiquetées. Combien de caramels faudra-t-il prendre dans les caisses pour être à même de réétiqueter convenablement les caisses ?

2 - Une pièce est fermée hermétiquement et contient une lampe commandée par l'un des trois interrupteurs se trouvant à l'extérieur de celle-ci. Comment faut-il procéder pour déterminer avec certitude quel interrupteur commande la lampe en n'ouvrant et n'entrant qu'une seule fois dans la pièce ?

3 - Comment mesurer 9 minutes avec un sablier mesurant 4 minutes et un sablier mesurant 7 minutes ?

4 - Un élève demande à un professeur l'âge de ses trois filles. Le professeur répond que le produit de leurs âges vaut 36 et que la somme de leurs âges est égale au numéro de la maison de l'élève. Ce dernier dit qu'il n'a pas assez d'informations pour déterminer l'âge des filles du professeur. L'enseignant ajoute alors que son aînée joue du piano. Quels âges ont les filles du professeur ?

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 12:51
Mardi 3 Octobre : La vague (2008)

Réalisation : Dennis Gansel

Date de sortie : 2009

Durée : 1h48 min

Acteurs principaux : Jürgen Vogel, Frederick Lau, Max Riemelt

 

Synopsis /résumé

En Allemagne, aujourd'hui. Dans le cadre d'un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d'un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s'avérer tragiques.(Allociné)

 

Commentaires

 "L'expérience En automne 1967, Ron Jones, un professeur d'histoire du lycée Cubberley à Palo Alto (Californie), conduit une expérience avec sa classe. À l'occasion d'un cours sur le nazisme, un de ses élèves lui pose une question à laquelle il est incapable de répondre: "Comment le peuple allemand pouvait-il ignorer le génocide des juifs? Comment les citadins, les cheminots, les enseignants, le corps médical, comment tout ce monde-là a-t-il pu revendiquer ne rien savoir des camps de concentration ? Comment des gens qui étaient les voisins, et peut-être les amis des citoyens juifs, ont-il pu prétendre qu'ils n'avaient rien vu?” Ron Jones décide alors, sur un coup de tête, de mener une expérience....

La suite du commentaire à cette adresse

file:///C:/Users/CDINUM/Downloads/La_Vague_doc_peda.pdf

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 07:34
Mardi 26 Septembre : The Stanford prison experiment (2016)

 

Titre original : The Stanford prison experiment

 

Réalisation : Alvarez, Kyle Patrick

 

Date de sortie : 2016

 

Durée : 2h02

 

Acteurs principaux : Billy Crudup, Ezra Miller, Michael Angarano …

 

Langue : VOSTF

 

 

Synopsis : 

 

La chronique de la funeste "Expérience de Stanford", une simulation scientifique organisée par l'université américaine en 1971 tentant d'explorer les effets de l'enfermement carcéral sur les prisonniers et leurs geôliers... (AlloCiné)

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11 mai 2017 4 11 /05 /mai /2017 19:17
Mardi 16 mai : L'homme qui défiait l'infini (2015)

Titre original : The Man Who Knew Infinity

Réalisation : Matt Brown

Date de sortie : 2015

Durée : 1h 54m

Acteurs principaux : Dev Patel, Jeremy Irons, Toby Jones

Langue : VOSTFR

 

Synopsis :

La vie de Srinivasa Ramanujan, un des plus grands mathématiciens de notre temps. Élevé à Madras en Inde, il intègre la prestigieuse université de Cambridge en Angleterre pendant la Première Guerre mondiale et y développe de nombreuses théories mathématiques sous l'égide de son professeur G.H. Hardy.

 

Analyse proposée par Hasina Ravelonahina :

Deux figures des mathématiques s’opposent dans ce film.

Tout d’abord celle de Srinivasa Ramanujan dont l’histoire serait digne de celle d’un héros de roman. Srinivasa Ramanujan (Dev Patel) est un jeune homme pauvre en Inde à la fin du XIXe siècle. Employé comme comptable au port de Madras, sa passion sont les mathématiques et grâce à deux seuls livres (La Trigonométrie plane de S. Looney, et Synopsis of Elementary Results in Pure Mathematics de S. Carr), il parvient à trouver des résultats très prometteurs.

La deuxième figure est G.H.Hardy (Jeremy Irons). Ce chercheur atypique refuse d’endosser sa fonction de professeur. Son rôle, dit-il avec fierté, n’est pas d’enseigner mais de faire des « mathématiques pures ». Il est à la recherche de vérités et n’a nullement l’intention de donner une quelconque utilité aux mathématiques.

Il s’agit donc de l’histoire de deux hommes que tout semble opposer. L’un est un des plus grands mathématiciens d’Oxford, l’autre est un modeste commis à l’autre bout du monde, dans cet empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. Pourtant, le travail de Ramanujan impressionne Hardi qui fait venir le jeune homme en Angleterre. Commence alors une collaboration reconnue comme la plus féconde de l’histoire des mathématiques.

Cette collaboration est houleuse : Hardi exige de Ramanujan qu’il rédige les démonstrations, qu’il explique comment il trouve ses résultats pour pouvoir être publié ; Ramanujan  s’impatiente car il considère ses résultats comme vrais (plus de 3000 théorèmes et conjonctures) et ne veut pas « perdre son temps à rédiger les démonstrations que sa Déesse lui met au bout de la langue ».

Le film présente donc deux caractères diamétralement opposés : celui que l’imaginaire populaire se représente en la personne de Hardy, entièrement dévoué à sa passion et sacrifiant ses relations avec autrui et celui de Ramanujan qui, au contraire, a besoin de ses proches auprès desquels il puise sa force et son inspiration.

Deux autres scientifiques nuancent ces deux portraits : Littewood (Toby Jones) et Bertrand Russel (Jeremy Northam). Amis et collaborateurs de G.H.Hardy, ils redonnent une dimension plus humaine à l’image du scientifique renvoyée par les protagonistes principaux : l’un participant à l’effort de guerre en réalisant du calcul balistique ; l’autre – pacifiste – se prononçant contre la guerre et devenant ainsi un traître aux yeux de nombreux Britanniques. Ces prises de position tempèrent le mysticisme et l’ascétisme des deux personnages principaux.

Le génie de Ramanujan est reconnu lorsqu’il devient membre en 1918 de la Royal Society. Il meurt en 1920 à l’âge de 34 ans.

 

Le titre du film The Man who knew infinity peut illustrer une des nombreuses découvertes de Ramanujan : « les séries numériques infinies » qui convergent rapidement vers le nombre π. Nos ordinateurs utilisent des algorithmes tirés de ces séries numériques pour avoir une bonne approximation de π (avec de millions de millions de décimaux).

      

Suggestion de lecture :

PRINCE ALBERT RAKOTO RATSIMAMANGA

Raymond William Rabemananjara - Un fils de la Lumière au service de l'Homme, de la Science et de la Paix - Volume 1 & 2 - L'Harmattan (2003)

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